Mon hommage à Ali Farka Touré: Génie de la musique mandingue
Grand seigneur, magicien, phénix, légende vivante, autodidacte de génie, John Lee Hooker africain... Aucun mot ne semble assez fort pour qualifier l'aura mystique qui entoure le personnage d'Ali Farka Touré, surnommé le "bluesman du désert".
Il a réussi à construire une carrière en tous points exemplaire et couronnée de deux Grammy Awards : Un premier en 1994, le Grammy Awards du meilleur album de musique du monde, avec « Talking Timbuktu », Un second en 2006, celui du meilleur album de musique traditionnelle avec son album inédit « In the Heart of the Moon » enregistré a Bamako en
compagnie du joueur de kora Toumani Diabaté.
Et pourtant cet homme était totalement analphabète, puis autodidacte confirmé et enfin il
est devenu cette référence artistique et culturelle mondiale des sonorités africaines et
particulièrement mandingues. Il a été l’un des premiers à relever le défi de
l’internationalisation de la musique africaine, notamment aux Etats-Unis d’Amérique où il a
revendiqué haut et fort l’africanité du blues
Ali Farka Touré est mort le 7 mars 2006 à 67 ans.